Tribune d’Olivier ROCHET
PDG & Fondateur de SCALLOG
L’essor de l’e-commerce, qui représente en France 147 milliards et 200 milliards prévus en 2025, et les nouvelles exigences des consommateurs qui en découlent – omnicanalité, vitesse de livraison, qualité de services voire RSE – ont révolutionné la logistique et de facto l’entrepôt, tous secteurs d’activité confondus. Considéré comme une des clés du respect de la promesse client, à l’image du transport, l’entrepôt, face à une complexification et accélération des flux BtoB et BtoC, doit relever de nombreux défis, dont notamment l’agilité de ses process, l’accélération de sa capacité de production de colis, de commandes de détail et la gestion des retours. Pour ce faire, il doit conjuguer excellence d’exécution, évolutivité sans faille, réduction de la pénibilité et rentabilité ; chaque m2, process et opérations doivent être optimisés, du stockage aux préparations de commandes. Des tendances clés s’imposent donc dans l’entrepôt de demain, la performance, l’agilité, la mutualisation et la durabilité ; la robotisation Goods to Person selon SCALLOG sert ces objectifs dans un subtil équilibre.
L’entrepôt de demain sera ultra agile, face à l’évolution des exigences clients
Face à l’évolution des attentes clients BtoB et BtoC, par essence versatiles, les logisticiens doivent gérer toujours plus de lignes de commandes et accélérer les délais d’exécution dans leurs entrepôts, tout en veillant à la qualité de service et au respect d’un lead time court. Ils se retrouvent confrontés à gérer une grande variabilité des volumes, des typologies de commandes et à absorber de multiples pics ou baisses d’activité. Face à ces incertitudes et ce manque de visibilité de l’activité logistique, un seul mot d’ordre l’ultra-agilité ! Le stockage de l’entrepôt doit être repensé, en s’affranchissant de la méthode traditionnelle ABC ; il doit devenir agile et dynamique pour optimiser les flux et simplifier les opérations. La robotique Goods to Person y répond parfaitement, du stockage aléatoire plébiscité par Amazon à la mutualisation des stocks BtoB et BtoC.
Il en va de même pour les process et les opérations ; ils doivent être optimisés, selon le meilleur rapport coûts/bénéfices, pour gagner en efficacité et en agilité. Toutes les opérations n’ont pas vocation à être automatisés, ce qui compte c’est la productivité obtenue. Il est donc impératif, à nos yeux, d’automatiser de manière « raisonnée » un entrepôt. Une nouvelle fois, la robotique Goods to Person s’impose comme une réponse technologique clé en assurant une automatisation « scalable » au fil des besoins et un ROI rapide sur le process de préparations de commandes de détail. Et demain, quelle technologique s’imposera pour l’ultra-agilité des process ? On peut citer, l’Intelligence Artificielle ; la seule limite, à notre avis, sera les coûts et la rentabilité obtenue.
L’entrepôt de demain sera central et compact, face à la pénurie du foncier
Face à un foncier rare et cher près de la « dorsale » Lille-Paris-Lyon-Marseille et à l’objectif ZAN – zéro artificialisation nette- d’ici 2050 en France, les logisticiens vont devoir gagner en mètres-cubes surfacedans leurs entrepôts, à défaut de m2 supplémentaires, en exploitant la hauteur sous plafond, de 7,50 à plus de 9 mètres, en traquant les vides et en privilégiant l’automatisation. Au-delà de la massification des flux et de l’organisation logistique, nécessaires à l’omnicanal, exploiter au maximum l’espace existant devient une priorité.
Pour répondre à l’équation d’augmentation du taux d’occupation et de service de l’entrepôt sans extension foncière, la robotique Goods to Person SCALLOG, installée sous ou sur mezzanine, permet déjà de doubler voire de tripler sa densité de stockage et sa productivité dans les préparations de commandes de détail, et cela à des coûts raisonnés.
A cela s’ajoute la réglementation française qui impose de réduire de 50% l’artificialisation nette des sols d’ici 2030 et d’arriver à 100 % à l’horizon 2050. Les disponibilités foncières vont donc se réduire et accentuer la pénurie existante de terrains. Face à ce contexte, les plateformes logistiques de dernière génération à plusieurs niveaux, en périphérie des grandes agglomérations, devraient se démocratiser, à l’image de ParisAir2, Green Dock…. Outre de répondre à l’objectif de « zéro artificialisation nette », elles seront conçues et construites, dès le départ, pour favoriser la polyvalence et surtout l’automatisation.
L’entrepôt de demain sera durable, de la démarche RSE à la sobriété énergétique
Une nouvelle fois, l’entrepôt va se révéler en première ligne de la durabilité de la logistique, soit le meilleur équilibre entre croissance économique, protection de l’environnement et le bien-être social. Les démarches RSE se multiplient dans le monde de la logistique pour attirer et fidéliser de nouveaux collaborateurs, dans un secteur sous pression et tension. Des milliers de postes ne sont pas pourvus et des bassins français sont véritablement sous tension ! Une des préoccupations majeures dans l’entrepôt, c’est aujourd’hui de réduire la pénibilité des tâches, limiter le stress et prévenir les TMS des opérateurs logistiques. La robotique Goods to Person SCALLOG – des marchandises, transportées par des robots vers des opérateurs s’intègre idéalement dans une démarche RSE. Elle limite les déplacements et les ports de charge, tout en guidant à toutes les étapes les opérateurs. L’ergonomie de la station de préparation, couplé à un environnement silencieux, garantit à ces derniers de gagner en productivité et en polyvalence ds compétences, sans difficultés, contraintes et stress. De plus, cette technologique robotique mobile séduit la jeune génération et apporte un souffle nouveau aux métiers de l’entrepôt qui souffrent d’un déficit d’image.
Enfin, l’entrepôt doit aller plus loin dans la sobriété énergétique, face à nouvelles réglementations comme le décret Energie Tertiaire. Il devient nécessaire de le réorganiser de manière plus écoresponsable en privilégiant l’automatisation non énergivore, le relamping, les process de recyclage voire la production de sa « propre » énergie. A ce titre, la robotique Goods to Person participe activement à la diminution de la facture énergétique de l’entrepôt en supprimant les déplacements, de l’utilisation intensive des appareils de manutention aux lumières déclenchés automatiquement dans les allées.
En conclusion, l’entrepôt de demain sera robotisé de manière raisonnée avec des solutions comme SCALLOG, centré sur les humains et leurs conditions de travail, toujours plus agile et HQE en vue de garantir les meilleurs leviers de performance.
Fondée en 2013, l’entreprise française Scallog développe, fabrique et commercialise des solutions robotiques dédiées à la logistique afin d’accroître l’agilité et la productivité des entrepôts des acteurs 3PL, de l’e-commerce, de la distribution et de l’industrie. Face à l’évolution des exigences des consommateurs BtoC et BtoB, en particulier dans la disponibilité des produits et la livraison, la solution Scallog leur garantit d’accélérer leurs préparations de commandes et d’absorber leurs pics d’activité, tout en réduisant la pénibilité et en lissant les investissements. Sa gamme « Goods to Man », incluant le meilleur du logiciel de décision et d’exécution « intelligent » et de la robotique mobile, répond aux besoins des logisticiens d’aller plus loin dans la flexibilité des préparations de commande et d’intégrer plus largement l’automatisation dans leurs entrepôts. Fort de plus d’une cinquantaine de références à son actif et d’une levée de fonds substantielle, Scallog, fer de lance de la robotique logistique évolutive et flexible, ambitionne aujourd’hui d’accélérer son développement en Europe et à l’international.